Mieux vaudrait un dollar québécois, selon un économiste

Vendredi 17 jan 2014

Transcontinental

AutoGO.ca
JobGO.ca
Les Affaires
Plus de sites

Trouvez une entreprise

Facebook
Twitter

S’inscrire
Se connecter

20 avril 2014

Roberval
-5°C Prévisions météo complètes
Conditions actuelles
L’Étoile du Lac

Accueil
Actualités
Faits divers
Sports
Culture
Opinion
Communauté

Décès
Classées
Emplois
Autos
Promotions

Mobilisation pour le Défi têtes rasées Leucan
Mobilisation pour le Défi têtes rasées Leucan play

Route Eusèbe-Simard à St-Félicien:réduire la vitesse
Route Eusèbe-Simard à St-Félicien:réduire la vitesse

Il se masturbe dans le taxi
Il se masturbe dans le taxi

Pascale Wilhelmy se découvre dans l’écriture
Pascale Wilhelmy se découvre dans l’écriture

Les offres spéciales de Publisac
Les offres spéciales de Publisac

L’Étoile du Lac>
Actualités

Mieux vaudrait un dollar québécois, selon un économiste

Les Affaires
Publié le 21 mars 2014

Partager 0

0 Commenter
Envoyer à un ami
Imprimer

S’il devient indépendant, le Québec serait peut-être d’imprimer sa propre devise, même si cela risque d’augmenter le coût de conversion de sa dette, selon David Madani, de Capital Economics.

© Photo : Daniel Migneault

(Photo archives)

Le secteur pétrolier de l’Ouest canadien a contribué à apprécier le dollar canadien et à augmenter les taux d’intérêt. Cela a desservi les provinces manufacturières du centre du Canada comme le Québec, selon l’économiste.

En conséquence, le Québec se trouve avec un taux de chômage supérieur à la moyenne et une croissance économique plus faible que dans le reste du pays.

Un dollar québécois serait probablement déprécié par rapport aux dollars canadiens et américains. Les exportateurs seraient les premiers à en profiter, toujours selon l’auteur.

Ce choix n’est cependant pas sans risque. La province pourrait assister à une fuite des capitaux. La dette publique en dollar canadien deviendrait encore plus coûteuse à rembourser, nuance M. Madani.

En campagne, Pauline Marois a mentionné qu’un Québec indépendant conserverait le dollar canadien à condition d’avoir un siège à la banque centrale canadienne.

Cette décision augmenterait la vulnérabilité du Québec puisque le nouvel État ne serait pas le seul à décider de sa politique monétaire, prévient M. Madani. « C’est plus qu’évident que les taux d’intérêt devraient être plus bas au Québec afin de soutenir une économie morose. »

Par le passé, Thomas Mulcair, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), a déjà dit que le Québec et l’Ontario, deux provinces manufacturières, souffraient de l’exploitation des sables bitumineux qui gonflaient la valeur du huard. Ce que certains économistes nomment « le syndrome hollandais ».