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Jamais aurions-nous pensé qu’on pouvait tirer de quatre archets une palette chromatique aussi variée: une musique carrément éblouissante!! Wonderous Stories, Italie

Le qualità strumentali del quartetto canadese che porta il nome della sua violoncellista Isabelle Bozzini, sua fondatrice nel 1999 si possono riscontrare qui più sulle caratteristiche del suono (ottimo), piuttosto che sul fraseggio (molto controllato). Altremusiche, Italie

Deux voix fortes et distinctes: du long déploiement des canons de Skempton aux hoquets immuables de Kondo. Jo Kondo: «Ce qui m’intéresse, ce sont les mots plus que les phrases, les phrases plus que les paragraphes, les paragraphes plus que la page. Ainsi, on pourrait dire que, dans la musique, je suis davantage préoccupé par chaque son que par les phrases qu’ils engendrent.» Howard Skempton: «Le pouvoir qu’a la musique d’inspirer la confiance est plus qu’égalé par sa capacité à réduire l’anxiété. Grâce à la musique, le temps cesse de nous manipuler… On peut faire échec au temps par l’usage de la répétition, ou encore par le silence, ce dernier refuge de la minutie.»

  • Deutschlandradio
  • SODEC

CD (CQB 0704, 2007)

  • Étiquette: Collection QB
  • CQB 0704
  • 2007
  • UCC 771028370429
  • 125 mm × 125 mm × 6 mm
  • 45 g

Sur le web

Quelques articles recommandés
La presse en parle

Critique

Vincenzo Giorgio, Wonderous Stories, no 13:36, 1 juillet 2008

Le cinquième disque de cet incroyable ensemble de cordes, très majoritairement féminin — Clemens Merkel (violon), Nadia Francavilla (violon), Stéphanie Bozzini (alto), Isabelle Bozzini (violoncelle) — représente un chapitre de beauté absolue. Le quatuor canadien (comme du reste cela s’est vu lors des disques précédents, dont un dédié à la musique de Steve Reich) s’intéresse en particulier à l’écriture de musiciens contemporains tels le britannique Howard Skempton (élève de Cornelius Cardew) et le japonais Jo Kondo. Les pièces Catch et Tendrils de Skempton atteignent des sommets de densité incomparable par une dilatation dramatique des espaces timbraux au moyen de chromatismes tourmentés qui fleurent l’instrospection, une spiritualité dense et une douceur décadente sans jamais perdre la référence tonale. Bref, comme l’a écrit Charles Baudelaire, la beauté ineffable d’un coucher de soleil inéluctable… Plus inquiétante l’écriture du compositeur nippon tendant à allonger d’une manière quasi-paroxistique les sons jusqu’à les pousser à effleurer le ciel. Un ciel oblique sans doute. Ainsi la prière déchirante de Hypsotony, un hymne à la «Déplaisance Sublime» alors qu’avec Fern le compositeur récupère l’utilisation du «silence» par le truchement d’une utilisation insistante du «piano» et «pianissimo» en lien avec des cordes merveilleusement combinées dans une perspective de colorations quasi-électroniques. Le disque se conclut de façon superbe par la rugueuse pièce Mr Bloomfield, His Spacing, elle aussi balançant entre des tourments spasmodiques et des silences aériens. Jamais aurions-nous pensé qu’on pouvait tirer de quatre archets une palette chromatique aussi variée: une musique carrément «éblouissante»!!

Jamais aurions-nous pensé qu’on pouvait tirer de quatre archets une palette chromatique aussi variée: une musique carrément éblouissante!!

Recensione

Michele Coralli, Altremusiche, 1 juin 2008

Le qualità strumentali del quartetto canadese che porta il nome della sua violoncellista Isabelle Bozzini, sua fondatrice nel 1999 si possono riscontrare qui più sulle caratteristiche del suono (ottimo), piuttosto che sul fraseggio (molto controllato). Gli autori scelti per questa esecuzione di strutture a canoni e hochetus basano i propri quartetti su tempi che mettono a dura prova la capacità di intonazione, più che l’articolazione generale. L’inglese Howard Skempton, allievo di Cornelius Cardew, nonché co-fondatore della Scratch Orchestra nel 1969, si compiace di un linguaggio che trova la sua via mediana tra l’annullamento agonico e la fissità ritmico-armonica di un Morton Feldman e la cantabilità triste di certi autori del malinconico Est come Silvestrov o Mansurian. In Catch e Tendrils insegue il vecchio sogno della perfezione del canone, secondo logiche non dissimili, per certi versi, dalle ricostruzioni discrete applicate da Brian Eno a Johann Pachelbel.

Il coetaneo giapponese Jo Kondo, per quanto più urticante e spigoloso, non sembra allontanarsi da certi immobilismi ritmici, sebbene la direzionalità armonica venga continuamente mossa da un uso di frammenti di glissando ripetuti, che obbligano gli esecutori a continui attorcigliamenti e alla confezione di frequenti dissonanze rese stridenti dal quasi totale annullamento di agogica e dinamica (Hypsotony). In altri casi si lavora su piccole giustapposizioni di frammenti (Fern) o su fuorivianti unisoni che sembrano riprendere da Oriente la lezione zen di John Cage (Mr Bloomfield, His Spacing). Canoni e hoquetus riamandano però più a procedure compositive di origine medioevale a cui molta musica contemporanea guarda non sempre, bisogna dirlo, con esiti sfavillanti.

Le qualità strumentali del quartetto canadese che porta il nome della sua violoncellista Isabelle Bozzini, sua fondatrice nel 1999 si possono riscontrare qui più sulle caratteristiche del suono (ottimo), piuttosto che sul fraseggio (molto controllato).

Kritik

Reinhard Schulz, Neuen Musikzeitung, 1 mai 2008

Musik der Reduktion, der kleinen und innigen Wendungen, lustvoll verspielt und zugleich voller fremdartiger, wie aus fernen Zeiten herüberwehender melodischer Bögen. Es ist hörbar Musik, zu der das hervorragende kanadische Quatuor Bozzini eine große Affinität besitzt. So wird jede Gestalt nachdrücklich, jeder Zusammenklang bekommt Raum und Tiefe.

Es ist hörbar Musik, zu der das hervorragende kanadische Quatuor Bozzini eine große Affinität besitzt. So wird jede Gestalt nachdrücklich, jeder Zusammenklang bekommt Raum und Tiefe.

Review

Dolf Mulder, Vital, no 624, 22 avril 2008

A few years ago Quator Bozzini — the string quartet of the sisters Bozzini — released a cd with Different Trains of Steve Reich. Disappointing nor because of the musicianship of this excellent quartet, nor their interpretation of this work. But why this work, this composer? Personally, I’m not waiting for once again a registration of well-known works from well-known composers. So I’m happy they focus now on not so familiar composers. The cd opens with two works from the English composer Howard Skempton, namely Catch (2001) and Tendrils (2004). Succeeded by three works by Jo Kondo: Hypsotony (1989), Fern (1990) and Mr Bloomfield, His Spacing (1973). Both pieces of Skempton are sweet elegant compositions. Especially Catch with its canonic structure, is a meditative piece drenched in medieval atmospheres. Tendrils meanders pleasantly along, albeit a bit too long. The works of Japanese composer Kondo continue in more or less the same tempo, but in contrast with the compositions of Skempton, Kondo’s works are very dissonant from start to finish. This is a interesting selection of compositions. In their similarities and differences they make an inspiring anthology, carrying all the string quartets composed by respectively Skempton and Kondo.

Avec leurs ressemblances et leurs différences, elles (les œuvres) composent une anthologie très inspirante.

Délire actuel: Critique

François Couture, CFLX 95.5 FM, 22 janvier 2008

Le Quatuor Bozzini a eu une idée incongrue: combiner sur un disque deux univers dissemblables, ceux de Howard Skempton et de Jo Kondo. Le premier affectionne les canons sensuels et langoureux; le second préfère une musique primesautière et nerveuse. Malheureusemnt, ces univers ne sont pas nécessairement complémentaires. Au pire, rien ne vous empêche d’appuyer sur «pause» entre les deux parties du programme.

Le premier affectionne les canons sensuels et langoureux; le second préfère une musique primesautière et nerveuse.

Modern Canadian Jazz: Renewable Energy

Eric Theriault, Panpot, 28 octobre 2007

[…] The revered Montréal-based Quatuor Bozzini are great modern explorers. Transcending musical traditions is their entire raison d’être. Anyone who releases a rendition of Steve Reich’s Different Trains certainly deserves an asterisk next to their name for being too cool for school. The fourth volume of its collection, and latest, Canons + Hoquets (out on Ambiances Magnétiques / Dame), pairs the complete string quartets of Japanese composer Jo Kondo and the UK’s Howard Skempton. To quote the group, "the styles are drawn through Skempton’s deployment of long canons, versus Kondo’s persistent hockets and refined choice of timbre." Okay, okay, some may not consider this jazz, more actuelle or chamber-like obviously, but I could care less about genre classifications. I’ve stuffed it in my jazz section like a rebel without a cause! The viola of Stephanie Bozzini, the cello of Isabelle Bozzini, and the shared violins of Clemens Merkel and Nadia Francavilla combine here for a confident work of art; something other-worldly, textured, occasionally repetitious, fragmented, canonic and medieval. It’ll freak your entourage, and inspire you to new heights. It’s gloriously pompous, really. […]

Les membres du Quatuor Bozzini sont de grands explorateurs de la modernité. Leur raison d’être? Transcender les traditions musicales […]. L’œuvre est hors de ce monde, texturée, parfois répétitive, fragmentée, canonique et médiévale. Votre entourage en sera sûrement secoué pendant que vous atteindrez des hauteurs insoupçonnées. Franchement, c’est magnifiquement solennel!
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