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- Les machines à espresso -
Tous les amateurs de cappuccino et d’espresso rêvent de posséder leur propre machine, celle qui donnera le meilleur café, mais qui trônera aussi fièrement sur le comptoir de la cuisine. Une machine espresso ne se range pas dans le bas d’une armoire. Au contraire, on la place bien en vue, et on l’admire comme un objet de luxe.

Car, il faut bien le dire, ces appareils coûtent cher, voire très cher. En fait, ils sont, sans conteste, le plus coûteux des électroménagers dont on se sert dans la cuisine.

Est-il possible de se procurer une bonne machine à un prix raisonnable? Aujourd’hui, plusieurs modèles de cafetières à moins de 400 $ sont disponibles dans les boutiques spécialisées, et on en trouve aussi de plus en plus dans les grands magasins. Nous avons demandé au spécialiste du café Sevan Istanboulian de nous guider dans le choix de la cafetière idéale.

Trois critères

Premièrement il faut que la machine fonctionne à l’aide d’une pompe. Cette pompe permet de faire passer l’eau rapidement à travers le café, soit entre 20 et 30 secondes, sans influencer la température de l’eau.

Beaucoup moins chères, certaines cafetières sans pompe utilisent la pression de la vapeur. L’eau traverse le café à une température plus élevée, ce qui risque de le brûler.

Le deuxième critère est le chauffe-eau interne. On a le choix entre deux systèmes : les machines avec bouilloire et les machines avec thermos bloc.

Dans le système à bouilloire, l’eau est amenée dans une cuve et chauffée à la température d’infusion. Si vous voulez de la mousse, vous devez simplement augmenter la température de l’eau, qui se transforme en vapeur et est dirigée vers le bec mousseur. L’inconvénient de ce système est qu’une fois la mousse faite, il faut absolument rétablir la température et la pression à l’intérieur de la cuve en purgeant le système.

Sevan Istanboulian : «Chaque fois qu’on change de la vapeur à l’espresso, il y a un certain temps de délai pour recharger la bouilloire avec de l’eau. Sinon, l’eau vaporisée va être utilisée pour infuser l’espresso, donc on va brûler le café. »

Dans le système thermos bloc, l’eau est simplement chauffée dans un serpentin. L’absence de réservoir où la vapeur peut s’accumuler rend son utilisation plus facile
Même si les deux systèmes donnent de bons résultats, nous allons choisir pour notre cafetière idéale le système thermos bloc.

Troisième critère : la poignée. On a le choix entre une poignée pressurisée et une poignée non pressurisée. Avec une poignée pressurisée, à double fond, une grande pression se bâtit. On obtient alors une crème riche et onctueuse.

Le banc d’essai

Parmi les dizaines de modèles disponibles sur le marché, nous avons sélectionné six machines à espresso dont les prix varient entre 170 $ et 380 $. Certaines ont une ou plusieurs des caractéristiques de notre cafetière idéale, soit une pompe, un chauffe-eau interne à thermos bloc et une poignée pressurisée.

Celle qui se classe en premier est la Café Roma de Breville (229,99 $). Sevan Istanboulian : « Elle est très ergonomique, très facile à utiliser, toute faite en acier inoxydable. Vous avez soit café, soit vapeur, donc il n’y a pas de casse-tête. Elle mousse bien. »

Malgré son système à bouilloire moins pratique, l’Aroma de Saeco (379,99 $) se classe aussi parmi les meilleures machines, surtout à cause de la qualité de sa pompe et de sa poignée pressurisée. Sevan Istanboulian : « Vous voyez la beauté de la crème, la température adéquate, la pression adéquate. »

Une surprise dans ce banc d’essai : un appareil beau, bon et pas cher. La Memphis Pump espresso coffee maker de Morphy Richards (169,99 $) s’avère un excellent rapport qualité-prix, malgré sa poignée non pressurisée.

Mais vous pouvez toujours y adapter un porte-filtre pressurisé de Breville. Sevan Istanboulian : « Si jamais on adapte les poignées pressurisées de la Breville sur la Morphy, ce sera la gagnante. »

Les trois autres machines de notre banc d’essai produisent un café tout à fait correct, mais elles ont été jugées peu pratiques, surtout la Delonghi (179,99 $). La Pavoni (325 $), dans son boîtier en plastique, s’est avérée décevante, compte tenu de son prix. Quant à la Mokita Café crème (300 $), qui a peu évolué au fil des ans, elle exige une certaine expérience dans sa manipulation.



 [Les machines à espresso]




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- Les machines à espresso -

Tous les amateurs de cappuccino et d’espresso rêvent de posséder leur propre machine, celle qui donnera le meilleur café, mais qui trônera aussi fièrement sur le comptoir de la cuisine. Une machine espresso ne se range pas dans le bas d’une armoire. Au contraire, on la place bien en vue, et on l’admire comme un objet de luxe.

Car, il faut bien le dire, ces appareils coûtent cher, voire très cher. En fait, ils sont, sans conteste, le plus coûteux des électroménagers dont on se sert dans la cuisine.

Est-il possible de se procurer une bonne machine à un prix raisonnable? Aujourd’hui, plusieurs modèles de cafetières à moins de 400 $ sont disponibles dans les boutiques spécialisées, et on en trouve aussi de plus en plus dans les grands magasins. Nous avons demandé au spécialiste du café Sevan Istanboulian de nous guider dans le choix de la cafetière idéale.

Trois critères

Premièrement il faut que la machine fonctionne à l’aide d’une pompe. Cette pompe permet de faire passer l’eau rapidement à travers le café, soit entre 20 et 30 secondes, sans influencer la température de l’eau.

Beaucoup moins chères, certaines cafetières sans pompe utilisent la pression de la vapeur. L’eau traverse le café à une température plus élevée, ce qui risque de le brûler.

Le deuxième critère est le chauffe-eau interne. On a le choix entre deux systèmes : les machines avec bouilloire et les machines avec thermos bloc.

Dans le système à bouilloire, l’eau est amenée dans une cuve et chauffée à la température d’infusion. Si vous voulez de la mousse, vous devez simplement augmenter la température de l’eau, qui se transforme en vapeur et est dirigée vers le bec mousseur. L’inconvénient de ce système est qu’une fois la mousse faite, il faut absolument rétablir la température et la pression à l’intérieur de la cuve en purgeant le système.

Sevan Istanboulian : «Chaque fois qu’on change de la vapeur à l’espresso, il y a un certain temps de délai pour recharger la bouilloire avec de l’eau. Sinon, l’eau vaporisée va être utilisée pour infuser l’espresso, donc on va brûler le café. »

Dans le système thermos bloc, l’eau est simplement chauffée dans un serpentin. L’absence de réservoir où la vapeur peut s’accumuler rend son utilisation plus facile
Même si les deux systèmes donnent de bons résultats, nous allons choisir pour notre cafetière idéale le système thermos bloc.

Troisième critère : la poignée. On a le choix entre une poignée pressurisée et une poignée non pressurisée. Avec une poignée pressurisée, à double fond, une grande pression se bâtit. On obtient alors une crème riche et onctueuse.

Le banc d’essai

Parmi les dizaines de modèles disponibles sur le marché, nous avons sélectionné six machines à espresso dont les prix varient entre 170 $ et 380 $. Certaines ont une ou plusieurs des caractéristiques de notre cafetière idéale, soit une pompe, un chauffe-eau interne à thermos bloc et une poignée pressurisée.

Celle qui se classe en premier est la Café Roma de Breville (229,99 $). Sevan Istanboulian : « Elle est très ergonomique, très facile à utiliser, toute faite en acier inoxydable. Vous avez soit café, soit vapeur, donc il n’y a pas de casse-tête. Elle mousse bien. »

Malgré son système à bouilloire moins pratique, l’Aroma de Saeco (379,99 $) se classe aussi parmi les meilleures machines, surtout à cause de la qualité de sa pompe et de sa poignée pressurisée. Sevan Istanboulian : « Vous voyez la beauté de la crème, la température adéquate, la pression adéquate. »

Une surprise dans ce banc d’essai : un appareil beau, bon et pas cher. La Memphis Pump espresso coffee maker de Morphy Richards (169,99 $) s’avère un excellent rapport qualité-prix, malgré sa poignée non pressurisée.

Mais vous pouvez toujours y adapter un porte-filtre pressurisé de Breville. Sevan Istanboulian : « Si jamais on adapte les poignées pressurisées de la Breville sur la Morphy, ce sera la gagnante. »

Les trois autres machines de notre banc d’essai produisent un café tout à fait correct, mais elles ont été jugées peu pratiques, surtout la Delonghi (179,99 $). La Pavoni (325 $), dans son boîtier en plastique, s’est avérée décevante, compte tenu de son prix. Quant à la Mokita Café crème (300 $), qui a peu évolué au fil des ans, elle exige une certaine expérience dans sa manipulation.



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